Archives de octobre, 2012

See on Scoop.itle côté obscur du nucléaire français

L’autorité a décidé de reclasser l’événement au niveau 2 de l’échelle INES en raison du défaut de culture de sûreté et de prise en compte du retour d’expérience dont a fait preuve AREVA FBFC ainsi que du nombre de bouteillons concernés.

 

les détails ici

http://www.romandie.com/news/n/_Nucleaire_une_anomalie_dans_une_usine_Areva_reclassee_au_niveau_236311020121220.asp

 

 

See on www.romandie.com

See on Scoop.itle côté obscur du nucléaire français

Le 25 Octobre 2012 l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) nous informe d’un banal “incident” sans gravité dit de niveau 1 à la centrale nucléaire de Flamanville. Cet accident nucléaire a provoqué une fuite radioactive d’au moins 42 000 litres d’eau radioactive sur le circuit primaire, partie hautement sensible du réacteur, qui peut s’emballer en cas de fuite et donc de refroidissement insufissant.

 

Et c’est par le communiqué du CRILAN*, qui réagit aussitôt le 26 octobre 2012 à la communication “soft” de l’ASN, que nous prenons connaissance du ressenti des travailleurs pendant ces longues heures de nuit en milieu hostile.

 

Voici le témoignage de l’un d’entre eux :

 

« Je travaillais de nuit, une nuit comme on ne les aime pas quand on bosse ! 3 collègues ont failli mourir par négligence ! On nous fait faire de plus en plus n’importe quoi, pour une chose, le profit ! On nous a demandé de remplir un tronçon du circuit primaire qui avait eu une panne après un arrêt de tranche catastrophique ! Le problème c’est qu’on nous l’a demandé à 155b et 300 degrés ! Résultat : 3 mecs au médical et un repli de tranche en phase accidentelle ! Un vrai miracle, les 3 collègues ont pu après une visite au médical, reprendre le boulot et stopper la fuite. Résultat : un bâtiment réacteur légèrement contaminé et encore une prolongation d’arrêt ! (…) »

 

Un autre témoignage tout aussi effrayant nous a été donné par un ancien intervenant à la centrale de St Laurent des Eaux où a eu lieu deux débuts de fusion du coeur du réacteur en 1969 et 1980.

 

« J’ai connu cela un jour à St Laurent, les opérateurs et les cadres présents en salle de commande étaient « blancs comme des cierges de Paques », car sur les 4 boucles refroidissant le réacteur (turbo-soufflante), 3 étaient tombées en rideau et on était tous suspendus au fonctionnement de cette dernière turbo-soufflante.

 

Sans réel secours en cas de panne totale du soufflage. Dernière turbo-soufflante qui a donné des signes de faiblesse pendant 1 ou 2 minutes. J’était trop jeune pour prendre la mesure de ce qu’il se passait mais je pense que rétrospectivement, certains ont dû prier en salle de commande ce jour là. »

 

Aujourd’hui, une demi-douzaine de réacteurs aux Etats-Unis sont à l’arrêt ou fonctionnent à faible puissance pour faire face à la tempête tropicale Sandy.

 

A proximité de New-York, les pompes de refroidissement du réacteur d’Oyster Creek au New-Jersey, bien qu’à l’arrêt depuis le 22 octobre pour rechargement de combustible, menaçaient d’être submergées à 11 h 45 heure locale par une montée des eaux supérieure à 2 mètres, obligeant ainsi l’opérateur à faire appel aux pompes anti-incendie et à prévoir une pompe « portable »

 

 Le réacteur d’Indian Point 3 quant à lui a été mis en arrêt d’urgence du fait des fluctuations du réseau électrique et de l’obstruction des pompes du circuit secondaire par des débris…** Une nouvelle fois, il apparaît que des réacteurs nucléaire sont en situation critique face à un évènement climatique pourtant prévisible.

 

Réagissez !

Le nucléaire est moralement et socialement inacceptable. Il faut en finir maintenant, avant la catastrophe.

 

 

Fédération Anti-nucléaire Bretagne

6 rue de la Tannerie – 56000 VANNES

Email : fan-bretagne@laposte.net – Tel : 06 65 72 31 66

 

 

* CRILAN : www.crilan.fr Comité Régional d’Information et de Lutte Antinucléaire basé tout près de Flamanville

** Sources : http://www.beyondnuclear.org et http://www.nrc.gov/reading-rm/doc-collections/news/2012

Contacts presse :

Alain Rivat : 06 28 01 20 33

Chantal Cuisnier : 06 84 14 58 87

Cedric Cadoret : 02 56 22 02 37

 

La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy.

Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement anti‑nucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.

Plateforme disponible sur les sites www.stop-nucleaire56.org et www.sortirdunucleairecornouaille.org

 

http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/accident-a-la-centrale-nucleaire-125058

 

 

 

 

See on www.agoravox.fr

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Le tritium dans l’environnement,

un élément radiotoxique de plus en plus présent

Communiqué de presse du 20 avril 2009

 

En 2007, un groupe d’experts scientifiques britannique (AGIR) recommandait de réévaluer la radiotoxicité du tritium en la multipliant par deux. Le tritium est de l’hydrogène radioactif rejeté dans l’environnement en grande quantité par les installations nucléaires. Un autre groupe d’experts au niveau européen (groupe de l’article 31 d’Euratom) est allé dans le même sens.

En 2008, les autorités britanniques entérinaient ces conclusions. Certains experts (CERRIE) vont plus loin et proposent de multiplier par un facteur allant de 10 à 30 cette radiotoxicité.

 

Parallèlement, les rejets contrôlés ou non en tritium des installations nucléaires de la Hague augmentent et la surveillance du tritium dans l’environnement est très insuffisante. Cette augmentation est en contradiction avec la réévaluation de la radiotoxicité.

 

Revue de détail.

http://www.acro.eu.org/cp200409.html

 

See on www.acro.eu.org

ARE VAH ! – LE BLOG

Publié: 31 octobre 2012 dans Uncategorized

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Un webdocumentaire sur le projet d’une centrale nucléaire « Made in France » à Jaitapur, en Inde.

 

En Inde, une zone sismique en bord de mer. Areva prévoit d’y construire une centrale nucléaire géante dès 2012. La population est très hostile à ce projet qu’elle estime imprudent et irrationnel.

 

Associant photos, vidéos, sons et data journalisme, le webdocumentaire Are Vah ! propose une enquête sur les causes de cette ambition industrielle et les risques de ce projet à travers les réponses de spécialistes indiens.

 

Are Vah ! conduit également l’internaute sur le futur site de la centrale, où les populations résistent à léguer leurs terres malgré une répression policière de plus en plus sévère.

ARE VAH ?

 

«Are vah !» est une des expressions orales les plus usitées en Inde. Elle exprime l’étonnement, la stupéfaction, ou la surprise. Cette interjection peut être traduite en français par «Ça alors !», «Holala !», «Bravo !»…

 

 

See on www.arevah-blog.com

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on dit que la radioactivité ça sent rien mais franchement vous trouvez pas que ça pue à cette table?????

 

 

« Le président François Hollande a réclamé mercredi de l’Iran «des gestes concrets» d’abandon d’une recherche de la bombe atomique, lors d’une conférence de presse avec Benjamin Netanyahu, appelé d’autre part à reprendre «sans conditions» la paix au Proche-Orient. »

« Le Premier ministre israélien, en visite pour deux jours en France, s’est félicité de cette «position extrêmement importante» du président français. Ces mesures «sont fortes, pèsent indéniablement sur l’économie iranienne mais n’ont malheureusement pas retardé d’un pouce le programme nucléaire» iranien, a-t-il toutefois regretté. »

 

« Après avoir maintes fois brandi la menace d’une attaque imminente contre les installations nucléaires iraniennes, le Premier ministre avait en septembre implicitement repoussé cet éventuel scénario au printemps, voire à l’été 2013, laissant du temps aux sanctions internationales. »

 

 

 

Nous aussi on réclame des gestes concrets en matière nucléaire

 

– reconnaissance d’ Israel comme état détenant l’arme atomique

– respect du traité de non prolifération des armes nucléaires par ses signataires !

– vérité sur la réalité japonaise !

– et j’en passe !

 

retenez bien les noms de tous les protagonistes, viendra bien le temps de la justice !

 

http://www.tribunalrusselnucleaire.org/

 

See on www.liberation.fr

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« Une réglementation à revoir ?

 

Ces événements font froid dans le dos : pourquoi les opérateurs sont-ils autorisés à poursuivre la production électronucléaire à pleine puissance alors que les autorités clament par ailleurs que la situation induite par l’ouragan approchant pourrait s’avérer « très préoccupante » dans une zone bien définie à l’avance ?

 

Pourquoi les génératrices auxiliaires ne sont-elles pas activées en permanence lors des mêmes événements, procédure simple permettant ainsi de s’affranchir intégralement d’un vulgaire défaut de démarrage ? Il suffirait de forcer la main à l’opérateur : pas de générateurs auxiliaires en service dans un cadre météorologique aussi exceptionnel = arrêt d’urgence immédiat des unités concernées.

 

Cette situation est le comble de l’hypocrisie car les autorités comme l’opérateur savent parfaitement que le réseau va subir de grosses contraintes entraînant de toute façon, dans la plupart des cas, l’arrêt d’urgence manuel ou automatisé des unités de production.

 

D’inondations en ouragans, la crainte d’événements cumulatifs ?

La réponse pourrait tenir dans le désir des autorités et des opérateurs de poursuivre coûte que coûte une production électronucléaire – chaque minute d’arrêt d’un réacteur coutant très cher – quitte à prendre quelques risques que les populations locales ne sont probablement pas prêtes à accepter aussi facilement, si elles avaient leur mot à dire ! »

 

l’article complet de Gen4 sur le déroulement des faits pendant l’ouragan en cliquant sur le titre du post

 

 

See on gen4.fr

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La France abrite une vingtaine d’installations nucléaires militaires. Qui surveille le respect des procédures de sécurité par l’armée ?

 

De Brest à Toulon, riverains et citoyens ont-ils un droit de regard sur ce qui se passe au sein de ces bases ? Sont-elles soumises à une obligation de « transparence » ?

 

Enquête sur l’opacité qui entoure les « INBS » : les installations nucléaires de base secrètes.

 

http://www.bastamag.net/article2084.html

 

 

See on www.bastamag.net

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Invités à faire part de leur expérience en matière d’énergies renouvelables et d’économies énergétiques, des lecteurs du Monde.fr témoignent.

aucun ne vit à la bougie ^-^

See on www.lemonde.fr

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Alors que les affrontements s’intensifient entre forces de l’ordre et résistants au projet d’aéroport, Patrick Warin, énarque et ancien directeur à la Caisse des Dépôts et Consignations, s’indigne. Dans une lettre ouverte à François Hollande, il démontre l’absurdité du projet, que seule une « mégalomanie ridicule » semble justifier. « Ceux de Notre Dame des Landes et ceux du Larzac sont de la même trempe de Français, nous serons des millions à les soutenir pour qu’on les écoute », lance-t-il à son ancien collègue de promo à l’ENA.

 

http://www.bastamag.net/article2751.html

 

 

See on www.bastamag.net

Le Niger met Areva sous pression

Publié: 30 octobre 2012 dans Uncategorized

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Premier produit d’exportation du Niger, le minerai représente 5% de son produit intérieur brut (PIB).

 

En remettant en cause un partenariat jugé «très déséquilibré» avec Areva dans l’uranium, les autorités du Niger savent pouvoir compter sur une forte adhésion au sein de l’opinion mais se soucient surtout de la future mine géante d’Imouraren, dont le lancement a été reporté à fin 2014.

 

Niamey a mis jeudi la pression sur le groupe nucléaire français, son partenaire depuis plus de 40 ans: le gouvernement s’est indigné que le quatrième pays producteur d’uranium au monde ne tire de ce minerai que «5% des recettes du budget national» et a revendiqué des retombées plus importantes, via un «renforcement de sa participation à la gouvernance du secteur».

 

Dans ce pays parmi les plus pauvres du monde, qui subit cette année encore une crise alimentaire et redoute les effets des troubles au Mali voisin, le gouvernement du président Mahamadou Issoufou, élu en mars 2011, joue sur du velours en réclamant davantage de bénéfices pour la population.

 

C’est «le fond du problème: alors que nous devons profiter au maximum de nos ressources, nous croulons sous la misère», déclare à l’AFP Nouhou Arzika, président du Mouvement citoyen, une ONG locale de défense des droits de l’Homme. Pour cette figure de la société civile, «une révision des conventions s’impose».

 

«On ne tire rien de l’uranium. Areva prend tout et nous laisse avec des maladies, des eaux usées et des montagnes de résidus radioactifs», renchérit Naomi Binta Stansky, du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (Rotab). Quant à l’opposition proche de Mamadou Tandja, l’ex-président (1999-2010) qui avait ferraillé avec Areva, elle dénonce les «gesticulations» du pouvoir et juge que le vrai «combat» reste à mener.

 

Premier produit d’exportation du Niger, le minerai représente 5% de son produit intérieur brut (PIB). Premier employeur privé du pays, Areva, qui se défend régulièrement d’accusations de pollution sur ses deux sites opérationnels du nord du pays, défend aussi son partenariat avec Niamey. «Il y a 150 millions d’euros d’achats par an, plus de 100 millions de retombées fiscales», a souligné une porte-parole du groupe à Paris, vantant «un partenariat gagnant-gagnant».

 

Mais une bonne part du contentieux actuel tourne autour d’un troisième site au nord, la mine géante d’Imouraren. Le lancement de ce qui, selon Areva, doit être la deuxième mine d’uranium du monde, a été reporté de 2012 à fin 2014.

Le gouvernement a affiché son impatience d’en récolter les recettes, critiquant un retard «imputable» au groupe français.

 

Ce retard s’explique par «des raisons de sécurité», justifie la porte-parole d’Areva. L’enlèvement de sept employés sur le gisement d’Arlit en septembre 2010 avait conduit à l’évacuation des expatriés de la zone et à l’arrêt du chantier d’Imouraren pendant un an.

 

Pour Antoine Glaser, ex-directeur de la Lettre du continent, une publication spécialisée sur l’Afrique, le régime nigérien, ««qui a des difficultés de budget», cherche surtout à faire comprendre au groupe dirigé par Luc Oursel qu’il veut «être partie prenante des négociations actuelles et futures d’Areva avec d’autres partenaires étrangers», pour ne pas être lésé.

 

La rumeur court en effet qu’Areva chercherait à céder des parts d’Imouraren à la compagnie chinoise China Guangdong Nuclear Power Company (CGNPC) pour aider à financer sa mise en exploitation, mais Areva a démenti jeudi toutes discussions.

 

Reste que le contexte est difficile pour la production d’uranium, dont les cours ont fortement chuté depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011. Ils sont aujourd’hui autour de 45 à 50 dollars la livre, contre 70 dollars avant l’accident nucléaire, soit une chute de près de 35%.

 

Dans cet environnement mondial, souligne M.Glaser, Niamey «craint que les promesses de recettes fiscales et de royalties ne soient pas tenues».

 

http://www.lexpressiondz.com/internationale/162719-le-niger-met-areva-sous-pression.html

 

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