Archives de avril, 2013

See on Scoop.itLe Côté Obscur du Nucléaire Français

La France est un des rares pays européens où la part de l’électricité provenant d’énergies nouvelles et renouvelables (ENR) a diminué entre 1990 et 2011[1]. Notre pays se prive ainsi d’un gisement d’emplois, estimé pour 2030 à plus de 500.000 emplois[2] et d’un formidable filon de croissance et d’innovation.

On sait par ailleurs que l’efficacité énergétique et le développement des ENR, ressources nationales, abondantes et inépuisables, représentent un réel atout pour réduire les importations d’énergies primaires (pétrole, gaz et uranium[3]). Celles-ci représentaient en 2012 la bagatelle de 69 milliards d’euros.

Il faut donc créer de façon urgente les conditions d’un « choc énergétique ».

 

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C’est Greenpeace qui l’affirme. Après l’alourdissement de 2,5 milliards d’euros de la facture de l’EPR en construction à Flamanville, qui s’établit désormais à 8,5 milliards, ce réacteur n’est pas compétitif avec … l’éolien terrestre. Greenpeace chiffre à plus de 100 euros le mégawattheure (MWh), le coût de l’électricité sortie de l’EPR face à 82 euros le MWh pour l’éolien terrestre (tarif de rachat).

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Suite à la publication d’un rapport de l’INSERM mettant en évidence un taux de leucémie infantile anormalement élevé autour des centrales nucléaires françaises, le Journal de la Science a rencontré Jacqueline Clavel, qui a dirigé cette étude.

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« Uranium » : le nom a de quoi faire frémir. Mais l’échantillon de 6 grammes reçu par erreur lundi par un laboratoire de Saverne était inoffensif. Mais laisse quand même perplexes les experts indépendants.

 

Quoi ??!! Mais c’est un descendant du plutonium !! »

Et elle secoue encore plus Michèle Rivasi, bien loin d’afficher la sérénité des autorités. « Quoi ??!! De l’américium 241 ?? Mais c’est un descendant du plutonium !! » , s’exclame la fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité), association indépendante créée juste après la catastrophe de Tchernobyl.

 

Or, « le plutonium est extrêmement irradiant et très difficile à détecter. Il faut un laboratoire très spécialisé pour le faire ! », poursuit-elle. Serait-ce l’explication du transit de ces échantillons entre un site nucléaire et deux laboratoires d’analyses ?

 

D’ailleurs, ajoute la biologiste aujourd’hui élue écologiste au Parlement européen, « la combinaison de ces radioéléments n’est pas banale ». Et ces échantillons, estime-t-elle, ont certainement été en contact avec du combustible fissile usé.

Et leur provenance de Marcoule indique, selon elle, qu’ils ont été prélevés soit dans une unité de fabrication de Mox (combustible qui combine de l’uranium et du plutonium), soit de l’un des trois réacteurs nucléaires militaires – et non civils, comme le sont nos centrales électriques – en cours de démantèlement.

 

L’échantillon en question, admet-elle, « n’a pas l’air très irradiant ». « Mais ce n’est pas anodin ! Ce genre de déchet n’a pas à transiter par la poste ! »

 

 

 

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mardi 23 avril à 20h55, 52 min

Immerger des fûts de matières irradiées en pleine mer semble scandaleux, mais cette technique a été considérée comme une forme de stockage scientifiquement justifiée : la radioactivité des déchets déposés à plus de 4 500 mètres de profondeur était censée s’éliminer par dilution. Près des côtes d’Europe reposent ainsi plus de 100 000 tonnes de déchets radioactifs oubliés.

 

Immerger des fûts de matières irradiées en pleine mer semble aujourd’hui scandaleux, mais cette technique a été par le passé considérée comme une forme de stockage scientifiquement justifiée : la radioactivité des déchets déposés à plus de 4 500 mètres de profondeur était censée s’éliminer par dilution. Il est désormais admis qu’elle ne fait que se répandre de manière incontrôlée. Dans quel état sont aujourd’hui ces barils, dont même les autorités ne connaissent pas la localisation exacte ? Thomas Reutter et Manfred Ladwig partent à la recherche de ces déchets engloutis, guidés par un ancien militant écologiste qui, à l’époque, a tenté de barrer la route en Zodiac aux bateaux chargés de fûts. Ils rencontrent des responsables politiques, des membres de Greenpeace et des scientifiques, à qui ils soumettent les échantillons prélevés. Ils mettent ainsi au jour un phénomène nié ou dissimulé, dont les conséquences nous échappent largement. Une problématique d’autant plus actuelle qu’alors même que le stockage en mer est interdit depuis 1993, il est toujours légal d’y rejeter des eaux contenant des radionucléides.

 

Pour info, les docs seront « visionnables » en ligne pendant 7 jours, sur le site arte+7 après leur diffusion ce soir 23 avril 2013
http://videos.arte.tv/fr/videos#/tv/coverflow///1/120/

par ailleurs, voici les dates de rediffusion sur arte tv
mardi 07.05 à 9h40
samedi 11.05 à 12h40

page facebook pour d’autres infos sur les déchets radioactifs

https://www.facebook.com/events/154372751403567/

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Japon: Fukushima pas assez fiable, selon l’AIEA

« Tepco doit encore améliorer « la fiabilité des systèmes essentiels », d’autant que le chef de la mission de l’AIEA a estimé que d’autres incidents devraient se produire « comme dans une exploitation normale ».

ça ne s’invente pas !!
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L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) réalise du 18 avril au 19 mai 2013 une consultation du public sur son projet de guide sur la détermination du périmètre d’une installation nucléaire de base (INB).

« Le périmètre d’une INB est défini comme la délimitation de l’emprise géographique de cette installation », explique l’ASN, précisant qu’il « englobe notamment « les installations, ouvrages et équipements placés sous la responsabilité de l’exploitant » nécessaires à l’exploitation de cette INB [et qu’il] détermine également, du point de vue géographique, le champ où l’ASN peut exercer ses compétences en matière de contrôle et de réglementation ».

Le projet de guide mis en consultation publique précise les modalités d’application du décret du 2 novembre 2007 relatif aux INB et au contrôle, en matière de sûreté nucléaire, du transport de substances radioactives. Le guide reprend la réglementation applicable, la notion de périmètre, une typologie des installations, ouvrages, équipements à inclure dans un périmètre INB et les procédures à mettre en œuvre pour modifier un périmètre.

Les observations, transmises par voie électronique, feront l’objet d’une synthèse, indique l’autorité.

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extraits choisis…

 

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Si la France devait abandonner recherches et nouvelles constructions, une sortie rapide du nucléaire serait la meilleure option en terme de sûreté, estime l’ingénieur des Mines.

« Vous ne pouvez pas étaler la sortie du nucléaire sur un demi-siècle. C’est très dangereux », dit-il, soulignant que c’est une des raisons pour lesquelles l’Allemagne a fait le choix d’une sortie rapide, évitant notamment la perte de compétences.

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L’ASN a récemment rappelé que des défauts génériques pourraient être découverts sur les installations et entraîner, en raison de la standardisation du parc, de 5 à 10 fermetures de réacteurs d’un seul coup.

« Un jour, on verra apparaître des dégradations dans l’acier des cuves qui nous feront dire ‘maintenant, ça suffit’. Et quand on le verra sur une, il est assez vraisemblable qu’on le verra sur toutes les autres de la même génération dans un délai de temps rapproché », explique Jacques Repussard, soulignant que d’autres moyens de production devront alors être disponibles.

« Dépendre à 80% de l’énergie nucléaire nous expose a ce genre de situation (…) de devoir maintenir des réacteurs où l’on sait qu’il y a des défauts un peu gênants mais on les garde parce qu’on sait qu’on n’a pas le choix », explique-t-il.

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L’annonce par François Hollande de la date de fermeture de Fessenheim pouvait déjà créer quelques inquiétudes. En effet, décembre 2016, soit en pleine période de campagne présidentielle pour 2017, comporte un risque évident de report sans compter le fait qu’un président nucléocrate à 100% pourrait 5 mois plus tard remettre en cause cette décision de façon très simple sur le plan juridique comme sur le plan pratique.

Mais il y a pire. La décision stupide- car il n’y a pas d’autre mot pour la qualifier- de Delphine Batho, qui soit n’a pas compris l’enjeu, soit a choisi le lobby nucléaire contre le choix présidentiel, de décider de fermer Fessenheim par le fait du Prince et non pour des raisons de sureté va rendre, en tous cas en droit, sans doute impossible la fermeture en décembre 2016. Et EDF comme l’ASN -qui ont probablement téléguidé ce choix – le savent pertinemment et agissent comme s’ils étaient convaincus que Fessenheim ne fermera pas. D’où un vrai problème démocratique.

Pourquoi ce choix est-il absurde ? La position du ministère de l’écologie consiste à s’opposer à la fermeture de la centrale de Fessenheim demandée devant la juridiction administrative au motif que la fermeture doit se faire en raison d’un choix de politique énergétique et non pour des raisons liées aux risques.

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EDF va devoir investir « 100 à 120 » milliards d’euros en France dans les dix ans à venir, a estimé jeudi 18 avril son PDG Henri Proglio, confirmant également un coût de 55 milliards d’euros pour le « grand carénage » de ses centrales nucléaires dans l’Hexagone.

« On a peu ou prou sur les dix ans qui viennent sur le territoire national 100 à 120 milliards (d’euros) d’investissements à réaliser, entre les réseaux, la production, l’optimisation, les infrastructures, évidemment les investissements de maintenance, pas seulement réservés au nucléaire », a-t-il déclaré.

Henri Proglio était auditionné jeudi par le Conseil national du « débat sur la transition énergétique », organisé par le gouvernement, qui comprend notamment des ONG et des élus écologistes qui l’ont longuement interrogé sur le parc nucléaire français.

 

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